Une nuit dans une cabine téléphonique a la Bérarde.
Merci France Télécom!
Juste une petite anecdote qui restera dans ma mémoire pour un moment, qui m'est arrivée le 30 juillet 2007.
L'histoire commence au refuge du Chatelleret pour moi,et sur l'arete du jardin a l'aiguille d'argentiere pour Olivier.Je venais de terminer mon mois de boulot au Chatelleret, pour mon plus grand plaisir,j'avais hate de retrouver la vallée, la chaleur, mon lit douillet, mes bonbons, mes grasses mat', mon copain (quand meme)....et plein d'autres choses qui apportent le confort au quotidien dont on ne se rend pas bien compte .(meme quand on part 5 jours en raid l'hiver).Tiens, j'ai oublié la douche..Bref.
Donc c'était mon dernier jour et je m'apprétais a descendre a la bérarde tranquillement en partant vers 5h du soir, puisque Olivier devait m'y rejoindre en revenant de Chamonix.Vers 9h du soir maximum ca me semblait jouable.
Seulement, l'arete du jardin n'est pas une course ou l'on finit a 13h et je m'attendais a du retard.Q'importe la bérarde est un village sympa,a 8h du soir, voyant qu'il n'était toujours pas la, je décide de m'installer dans un champ surplombant la route ,peinard dans l'herbe, pour le voir arriver.
Je sors un bouquin, et met des couches parceque mine de rien fin juillet 2007, a la bérarde ,ca caillait.Je n'avais pas de duvet, pas de doudoune, juste mon pantalon d'alpi et ma gore tex.
A 11h ,je commence a m'inquieter et il commence a pleuvoir, le vent se leve...C'est plus marrant du tout la..J'essaye de dormir quand meme au debut, toujours dans mon champ au dessus de la route en regardant chaque voiture qui passe (on dort bien comme ca).
Je n'avais aucune nouvelle d'Olivier depuis la veille et je commencait a flipper grave.J'ai essayé le portable de son copain toute la soirée sans succes et eux ne pouvaient pas me joindre.(a la bérarde rien ne capte).
Vers 2h du mat,il pleut serieusement, je décide donc d'aller me réfugier dans la cabine téléphonique pour m'abriter avec mes 2 gros sac a dos (1 mois au refuge quand meme).Ca pele autant mais il pleut pas ,la cabine c'est quand meme dur et petit pour dormir.C'est aussi tres glauque ,j'ai un réverbere dans la gueule et la seule occupation que j'ai c'est observer les chats qui poursuivent des betes, chats qui d'ailleurs me regardent curieusement a travers la vitre de la cabine.
Mais surtout...je me fais un sang d'encre pour Olivier 3h du mat et pas de nouvelles,c'est dur quand on sait qu'on s'appelle tout le temps.
4h du mat, une voiture passe devant la cabine, une laguna, je sors de la cabine mais il a l'air d'hésiter..ben quoi je fais peur a ce point la?
Pour finir, c'était lui, ce we finira par un dodo dans la voiture sur le parking devant la cabine téléphonique que j'espere ,france télécom gardera en place .(ca peut servir a quElqu'un dans le besoin)
Ps: Si quelqu'un a une photo de cette précieuse cabine pour illustrer mon récit, qu'il me l'envoie!
Juste une petite anecdote qui restera dans ma mémoire pour un moment, qui m'est arrivée le 30 juillet 2007.
L'histoire commence au refuge du Chatelleret pour moi,et sur l'arete du jardin a l'aiguille d'argentiere pour Olivier.Je venais de terminer mon mois de boulot au Chatelleret, pour mon plus grand plaisir,j'avais hate de retrouver la vallée, la chaleur, mon lit douillet, mes bonbons, mes grasses mat', mon copain (quand meme)....et plein d'autres choses qui apportent le confort au quotidien dont on ne se rend pas bien compte .(meme quand on part 5 jours en raid l'hiver).Tiens, j'ai oublié la douche..Bref.
Donc c'était mon dernier jour et je m'apprétais a descendre a la bérarde tranquillement en partant vers 5h du soir, puisque Olivier devait m'y rejoindre en revenant de Chamonix.Vers 9h du soir maximum ca me semblait jouable.
Seulement, l'arete du jardin n'est pas une course ou l'on finit a 13h et je m'attendais a du retard.Q'importe la bérarde est un village sympa,a 8h du soir, voyant qu'il n'était toujours pas la, je décide de m'installer dans un champ surplombant la route ,peinard dans l'herbe, pour le voir arriver.
Je sors un bouquin, et met des couches parceque mine de rien fin juillet 2007, a la bérarde ,ca caillait.Je n'avais pas de duvet, pas de doudoune, juste mon pantalon d'alpi et ma gore tex.
A 11h ,je commence a m'inquieter et il commence a pleuvoir, le vent se leve...C'est plus marrant du tout la..J'essaye de dormir quand meme au debut, toujours dans mon champ au dessus de la route en regardant chaque voiture qui passe (on dort bien comme ca).
Je n'avais aucune nouvelle d'Olivier depuis la veille et je commencait a flipper grave.J'ai essayé le portable de son copain toute la soirée sans succes et eux ne pouvaient pas me joindre.(a la bérarde rien ne capte).
Vers 2h du mat,il pleut serieusement, je décide donc d'aller me réfugier dans la cabine téléphonique pour m'abriter avec mes 2 gros sac a dos (1 mois au refuge quand meme).Ca pele autant mais il pleut pas ,la cabine c'est quand meme dur et petit pour dormir.C'est aussi tres glauque ,j'ai un réverbere dans la gueule et la seule occupation que j'ai c'est observer les chats qui poursuivent des betes, chats qui d'ailleurs me regardent curieusement a travers la vitre de la cabine.
Mais surtout...je me fais un sang d'encre pour Olivier 3h du mat et pas de nouvelles,c'est dur quand on sait qu'on s'appelle tout le temps.
4h du mat, une voiture passe devant la cabine, une laguna, je sors de la cabine mais il a l'air d'hésiter..ben quoi je fais peur a ce point la?
Pour finir, c'était lui, ce we finira par un dodo dans la voiture sur le parking devant la cabine téléphonique que j'espere ,france télécom gardera en place .(ca peut servir a quElqu'un dans le besoin)
Ps: Si quelqu'un a une photo de cette précieuse cabine pour illustrer mon récit, qu'il me l'envoie!